Correspondance : Théories des crises et décadence, II

Afficher une version adaptée à l'édition sur imprimante

Nous publions ci-dessous la suite du courrier publié dans le numéro précédent que nous a fait parvenir un de nos contacts proches qui exprime un désaccord avec notre position sur les explications économiques de la décadence du capitalisme.

Dans le texte qui suit, nous continuons le développement de notre réponse commencée dans le numéro précédent et qui s'attache essentiellement à la méthode pour appréhender ce débat. De fait, nous ne reprenons pas directement les questions et la critique que le camarade nous adresse dans cette deuxième partie de son courrier. Nous y reviendrons dans un prochain article en particulier pour répondre à la question de la reconstruction de l'après-guerre des années 1950 et 1960 qui ne peut s'expliquer par la seule dévalorisation du capital constant et l'augmentation de la part du capital variable dans la composition organique du capital lors de la guerre malgré ce qu'en pensent le camarade et la CWO. Nous sommes d'accord que c'est une question importante à discuter et à clarifier.

De même, nous reviendrons sur la vision que le camarade nous prête au sujet du rapport entre "l'intérét économique" et la guerre impérialiste. Loin de nous l'idée de nier tout facteur d'intérêt économique dans la guerre impérialiste dans la période de décadence. La question est : à quel niveau ce facteur joue-t-il ? Au niveau immédiat de conquêtes de territoires et de marchés ou bien en termes plus généraux et plus historiques ? Et surtout quel rôle a-t-il dans l'exacerbation et le déclenchement des antagonismes impérialistes ? Quel rapport entre les facteurs économiques et les facteurs géo­stratégiques ? Et quel est le facteur déterminant de la dynamique même de ces rivalités ? Pour être plus concret, pourquoi par exemple, les antagonismes impérialistes ont pu ne pas recouper les principales rivalités économiques durant la période du bloc impérialiste américain - regroupant les principales puissances économiques du monde - et du bloc impérialiste russe de 1945 à 1989 ?

Au-delà de leur aspect théorique, les réponses à ces questions déterminent différentes analyses de la situation concrète, différentes approches et surtout différentes interventions des révolutionnaires dans la situation comme on a pu encore le constater dans les guerres du Kosovo ou de la Tchétchénie. Voilà pourquoi ce sont des débats importants que nous soumettons à la lecture, à la discussion et à la critique.

 

La baisse du taux de profit, la guerre impérialiste et la période de reconstruction

 

Dans son essai "Guerre et accumulation" (Revolutionary Perspectives n° 16, ancienne série, pp. 15-17), la CWO a montré de façon convaincante comment l'analyse de Marx de la baisse du taux de profit explique la période de reconstruction. (N.B. La théorie des crises de la CWO combine de façon éclectique l'analyse de Marx de la baisse du taux de profit avec l'analyse de Grossmann­Mattick. Dans cette discussion, cependant, la CWO suit exclusivement l'analyse de Marx).

« Pendant une guerre -nous parlons ici des guerres totales du 20° siècle- la masse de capital existant est dévaluée simplement parce qu'elle est usée jusqu'au bout et non remplacée par du nouveau capital ; en terme de volume l'appareil productif est le même que celui d'avant la guerre, mais en terme de valeur il ne l'est pas, du fait du vieillissement et de la sur-utilisation. Le sens de toute production pour l'effort de guerre assure cela : la production des usines du Secteur I est détournée des machines outils vers les armements, et les machines vieillissantes, qui sont techniquement obsolètes avant que toute leur valeur C soit hors d'usage, sont utilisèes jusqu'au bout, pour économiser du capital. En temps de paix, les capitalistes qui ne laissent pas s'élever cette composition de leur capital sont acculés, mais PAS en temps de guerre. Le contrôle d'Etat de l'économie et l'effort de guerre introduisent de telles limitations à la concurrence, et un tel système de commandes garanties, que le capitaliste n'a pas de stimulant, et pas d'obligation de reconstituer et d'améliorer son appareil productif..

Ce n'est pas seulement que la masse de capital existant était de valeur moindre en 1949 que ce qu'elle avait été en 1939 principalement plus du fait de la dévaluation que de la destruction), mais aussi que lit composition dit capital avait chuté dans les années de guerre, du fait de l'introduction de l'armée de réserve du travail (chômeurs, femmes) dans la production, en général sur de base de l'introduction massive de lajournée de travail en trois équipes et de la semaine de six jours ; la composition du capital est tombée puisque le même C était utilisé par une force de travail plus importante, c'est-à-dire que V augmentait...

Sur la base de ce taux élevé et de cette masse de profil, la reconstitution graduelle des forces productives s'est produite après la seconde guerre mondiale... Dans une situation où une masse de capital dévalué existait, toute reconstitution des forces productives (même avec des machines similaires et pas d'accroissement de valeur) devait amener à un accroissement phénoménal de productivité. Si cette dernière s'accroît plus vite que la composition du capital, alors le taux de profil ne baisse PAS, au contraire, il va augmenter... Donc, la bourgeoisie n'avait pas le problème de se demander pourquoi elle devait s'inquiéter d'accumuler dans les années 1950; la guerre avait rèsolu ce problèrne pour elle en rétablissant les bases pour une production profitable ».

L'explication claire par la CWO démolit la critique confuse du CCI de la baisse du taux de profit comme explication de la reconstruction capitaliste.

"Le hic, c'est qu'il n’a. jamais étéprouvé que lors des reprises qui ont suivi les guerres mondiales, la composition organique du capital ait été inférieure à ce qu'elle était à leur veille. C'est bien du contraire qu'il s'agit. Si l'on prend le cas de la seconde guerre mondiale, par exemple, il est clair que, dans les pays afféctés par les destructions de la guerre, la productivité moyenne du travail et donc le rapport entre le capital constant et le capital variable a très rapidement rejoint, dés le début des années 1950, ce qu'ils étaient en 1939. En fait, le potentiel productif qui est reconstitué est considérablement plus moderne que celui qui avait été détruit. (...) Pourtant, la période de « prospérité » qui accompagne la reconstruction se pro­longe bien au-delà (en fait jusqu'au milieu des années 1960) du moment où le potentiel productif d'avant-guerre a été reconstitué, faisant retrouver à la composition organique sa valeur précédente. " (Revue internationale n°77, 2° trimestre 1994, Le rejet de la notion de décadence conduit à la démobilisation du prolétariat face à la guerre ")

Le vrai "problème" est que le CCI, comme son mentor Rosa Luxemburg, ne comprend pas l'analyse de Marx de la baisse du taux de profit.

 

Les confusions économiques du CCI

 

Le CCI se trouve dans une situation embarrassante parce que, d'un côté, il défend la position marxiste que la décadence ne signifie pas un arrêt total de la croissance des forces productives, mais de l'autre, il défend une théorie des crises dont la conclusion logique et inévitable est précisément ce résultat. Dans la théorie des crises de Rosa Luxemburg, les marchés pré-capitalistes sont une condition sine qua non de l'accumulation capitaliste. Donc, quand ces marchés sont épuisés l'accumulation capitaliste a atteint sa limite économique absolue. En effet, la destruction continue des marchés pré-capitalistes signifie que le capital total non seulement ne peut pas dépasser cette limite, mais aussi qu'il doit nécessairement diminuer.)

Le CCI cependant, ignore la contradiction flagrante entre le développement réel du capitalisme et la conclusion logique de son analyse économique selon laquelle il y a un plafond à la croissance capitaliste, il y a une limite économique absolue à l'accumulation capitaliste. (C'est aussi la conclusion logique de l'analyse de Henryk Grossmann.)

La contradiction oblige le CCI à une conclusion ridicule sur la nature de la guerre impérialiste ; il croit que la guerre impérialiste n'a pas de fonction économique pour le capitalisme décadent ([1]). La complète absurdité de cette idée est déroutante, au même titre que celle des bordiguistes de "l'invariance du Programme".

En d'autres termes, le CCI dit que la position marxiste selon laquelle dans la décadence le capitalisme cesse de remplir une fonction progressiste (économique, ou autre) pour l'humanité est identique à la position selon laquelle la guerre impérialiste ne remplit pas une fonction économique pour le capitalisme. Le CCI rend les choses plus confuses encore en assimilant cette dernière idée avec la notion fausse du BIPR d'après laquelle toute guerre dans la décadence a un mobile économique immédiat. ([2])

(Cette idée que la guerre impérialiste n'a pas une fonction économique pour le capitalisme est cohérente avec la théorie luxemburgiste des crises des marchés pré-capitalistes du CCI. Après tout, dans cette théorie, une fois que les marchés pré-capitalistes sont épuisés, la poursuite de l'accumulation au niveau du capital total devient impossible. Et si l'accumulation capitaliste a atteint sa limite absolue, alors rien, pas même la guerre impérialiste ne peut renverser la situation. En conséquence la guerre impérialiste ne peut pas avoir une fonction économique.)

Le CCI argumente que la guerre impérialiste n'a pas une fonction économique. Mais si la guerre impérialiste n'a pas une fonction économique, quelles explications pour les périodes de reconstruction du capital, dont le CCI reconnaît l'existence, et dont il reconnaît que, dans le cas de l'après seconde guerre mondiale, cela a conduit à une expansion économique qui a grandement dépassé celle du capitalisme d'avant la seconde guerre mondiale ?

Pourquoi le CCI, qui a le programme et la pratique politique les plus cohérents de tous les groupes de la Gauche communiste, qui est dégagé du sectarisme, de l'opportunisme et du centrisme qui marquent le BIPR et les bordiguistes, sombre-t-il dans une confusion aussi profonde dans le domaine de l'économie? La réponse est son Luxemburgisme économique. Contrairement aux illusions du CCI, Rosa Luxemburg a développé sa théorie alternative des crises parce qu'elle n'a pas compris la méthode du Capital ; en particulier, elle a pensé de façon erronée que les schémas de la reproduction dans le volume Il du Capital avaient pour objectif de donner directement une image de la réalité capitaliste concrète. La contradiction apparente entre les schémas et la réalité historique l'a conduite à croire que les schémas étaient faux, mais ce qui était faux était l'empirisme partial de son point de vue ; car sa "découverte" que le capitalisme ne pouvait pas accumuler sans les marchés pré­capitalistes dérive de son adoption erronée du point de vue du capitaliste individuel. Ses concessions à l'empirisme l'ont empêchée de saisir la validité de l'analyse de Marx de la baisse du taux de profit, et l'ont entraînée dans une interprétation mécaniste de la crise mortelle de l'accumulation capitaliste.

Je considère les explications économiques spécifiques de Rosa Luxemburg et Henryk Grossmann de la décadence capitaliste comme des théories économiques révisionnistes parce qu'elle sont basées sur une mauvaise compréhension de la méthode du Capital :

"L'orthodoxie dans les questions du marxisme se rapporte presque exclusivement à la méthode. C'est seulement dans la voie de ses fondateurs que cette méthode peut être développée, étendue et approfondie. Et cette conviction repose sur l'observation que toutes les tentatives de dépasser ou « d’améliorer » cette méthode ont conduit, et ceci nécessairement, seulement à des banalités, des platitudes et à l'éclectisme... " ([3])

Bien sûr, malgré leurs théories économiques révisionnistes il y avait une frontière de classe qui séparait Rosa Luxemburg et Henryk Grossmann : la première était une révolutionnaire marxiste en raison de ses positions politiques ; Henryk Grossmann était un stalinien réactionnaire.

 

Le dogmatisme du CCI

 

« Il ne peut pas y avoir de dogmatisme quand le critère suprème et unique d'une doctrine est en conformité avec le processus réel du développement économique et social. » ([4])

Le CCI refuse de reconnaître que parce que les marchés pré-capitalistes sont une condition sine qua non de l'accumulation capitaliste dans les théories économiques de Luxemburg, ceci aurait des conséquences particulières et inévitables pour le développement du capitalisme, si cela était vrai. En d'autres termes, sa théorie des crises fait des prédictions spécifiques sur le développement capitaliste. Cependant, le "processus réel du développement économique et social" a montré sans équivoque la fausseté de ces prédictions et donc la fausseté de ses théories économiques. Le CCI continue cependant à défendre la validité de ces théories économiques. C'est du DOGMATISME.

De plus, quoi d'autre que le dogmatisme peut expliquer pourquoi le CCI continue à considérer l'analyse de Henryk Grossmann de la baisse du taux de profit comme identique à celle de Marx dans le Capital, alors qu'il connaît de longue date la critique de Henryk Grossmann par Anton Pannekoek dans La théorie de l'effondrement du capitalisme ([5]), qui montre clairement les différences fondamentales entre les deux. De plus, cet article et les écrits du BIPR, particulièrement ceux de la CWO, devraient avoir éclairé le CCI sur le fait que le BIPR combine de façon éclectique la théorie économique de Grossmann avec celle de Marx.

Le CCI se réfère aux nombreux articles qu'il a écrit sur les théories économiques comme un signe de sa détermination à faire la clarté sur ce sujet ([6]). Cependant, en pratique ceci veut dire que le CCI a simplement répété les mêmes arguments erronés encore et encore, ignorant et éludant les critiques convaincantes contre ses théories économiques par d'autres courants communistes. C'est vrai que le CCI répond avec des critiques de ces courants qui sont souvent correctes en soi, mais qui ne sont pas adéquates sur la validité des critiques spécifiques que ces courants soulèvent au premier niveau. (Par exemple, le CCl fait correctement remarquer que le BIPR e tparticulièrement les bordiguistes ont une tendance à analyser le capitalisme du point de vue de chaque nation prise isolément.)

Que le CCI défende encore ses théories économiques luxemburgistes défectueuses 25 ans après sa formation laisse à penser qu'il existe un climat politique interne qui décourage, ou au moins n'encourage pas, un approfondissement théorique sur les fondements économiques de la décadence. C'est une chose d'affirmer, comme le fait le CCI, et de le faire de façon juste, que les divergences sur les théories économiques ne devraient pas être un obstacle à l'unité politique et au regroupement. Cependant, pour le CC1, ceci a signifié en pratique éviter la clarté maximale sur cette question ; cela a signifié la stagnation théorique.

Très franchement, le CC1, en défendant ses théories économiques luxemburgistes, affiche la même indifférence pour la précision et la rigueur que le BIPR et les bordiguistes le font pour justifier leur pratique politique sectaire, centriste et opportuniste. Inutile de dire que les théories économiques appauvries du CCI donnent du crédit aux attaques de son programme politique par le BIPR et les bordiguistes, puisque beaucoup des critiques que ces courants font, contre les théories économiques du CC1, sont valables.

La dévotion dogmatique du CCI aux théories économiques de Rosa Luxemburg, qui je trouve rappelle l'attitude idolâtre des bordiguistes envers Lénine, aveugle l'organisation sur le décalage qui existe entre sa perspicacité politique sur l'impérialisme et ses théories économiques révisionnistes. ([7])

Si le CCI veut avoir un fondement économique marxiste cohérent pour son programme politique, alors il DOIT abandonner fatalement la théorie des crises erronée de Rosa Luxemburg et la remplacer par celle de l'analyse de la baisse du taux de profit du Capital.

 

L'éclectisme dans les théories des crises du BIPR et du CCI

 

Comme l'a fait observer la CWO sur l'approche éclectique des théories économiques du CCI :

"Comme Luxembourg, leur référence à la baisse du taux de profit est simplement la pour donner une explication suffisante des faits (tels que pourquoi le capitalisme recherchait des marchés loin des métropoles pendant la période d'accumulation primitive) ou pour expliquer  des éléments du développement du capitalisme qu'une approche purement marchés ne peut pas faire (par exemple pourquoi la concentration de capital a précédé la ruée pour la conquête de colonies ou pourquoi le gros du développement commercial s'est poursuivi dans cette période entre les puissances capitalistes avancées). " ([8])

Cependant, le BIPR lui-même parvient à une théorie éclectique et confuse car il combine les théories des crises de Henryk Grossmann avec celle de Marx. En effet, il croit que la "contribution [de Grossmann] a été de montrer la signification du rôle de la masse de plus­-value dans la détermination de la nature exacte de la crise." ([9]) Le BIPR ne parvient pas à saisir que cette prétendue perspicacité de Grossmann est liée de façon inextricable à une conception mécaniste et à sens unique de l'accumulation capitaliste. À l'opposé de Marx, il examine la baisse du taux de profit seulement en termes de production de plus-value, ignorant le rôle de la circulation et de la distribution de la plus­-value. Il en résulte qu'il arrive à la conclusion erronée que le capital est exporté dans les nations étrangères non pas, comme Marx le disait, pour maximiser la plus-value, mais parce qu'il y a "un manque de possibilités d’investissement au niveau national"([10]) (ce qui est la fausse idée que le capital est exporté "parce qu’il ne peut absolument pas être utilisé au niveau national" ([11]), ce que Marx a critiqué dans le volume III du Capital), et ainsi à sa conception mécaniste d'une crise mortelle du capitalisme.

L'approche éclectique des deux courants leur permet de sélectionner et choisir dans leurs théories des crises comme dans un self-service. Aussi plausible que cela puisse paraître, en réalité ils défendent deux perspectives diamétralement opposées : le point de vue mécaniste de la bourgeoisie et le point de vue dialectique du prolétariat. (Il est vrai que le CCI et le BIPR critiquent certains aspects des théories des crises respectivement de Rosa Luxemburg et de Grossmann-Mattick. Mais comme ils continuent de défendre le cœur des analyses économiques de ces théories, ils continuent donc de défendre les conceptions mécanistes sur lesquelles elles sont fondées.)

CA.

Note de la rédaction : lorsque nous n'avons pas trouvé la version des textes cités en français, la traduction de l'anglais en a été assurée par nos soins.

 


[1]  "La fonction de laguerre impérialiste",dans "La nature de la guerre impérialiste ", Revue internationale n' 82.

[2] Ibid.

[3] Georges Lukacs [sic], histoire et conscience de classe, cité par Paul Mattick, The inevitability of Communism : A Critique or Sidney Hook's Interprétation of Marx, Polemic Publishers, New York 1935, p.35.

[4] Lénine, Oeuvres choisies.Tome I(p.298, Foreign languages Publishing House, Moscow, 1960.).

[5] A.Pannekoek in Capital and class I, London (Spring 1977).

[6] Pour la liste délaillée,voir la Revue lnternationale n°83,

[7] Le CCI suppose que la compréhension de Rosa Luxemburg des conséquences politiques de la décadence capitaliste, à savoir que la nature globale de l'impérialisme détruit les bases matérielles pour l'auto-détermination nationalc, garantit la validité dc son explication économique spécifique de la décadence.

[8] Impérialism – The Decadent Stage of Capitalism” Revolutionnary Perspectives n°17, Old Series, p 16.

[9] Correspondance de la CWO à l'auteur.

[10] Cité dans « Grossmann versus Marx »de Anton Pannekoek, ibid.. p.73.

[11] Ibid,

Courants politiques: 

Approfondir: 

Questions théoriques: