Après Bush, Obama bombarde le Pakistan

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Dans les quatre jours qui ont suivi son discours d'investiture, Barack Obama a autorisé les bombardements de cibles au Pakistan. Il avait déjà préconisé de telles attaques avant que les Etats-Unis n'entament la dernière phase de leur campagne militaire en juillet dernier. A la suite d'un discours inaugural, dans lequel il déclarait sans ambiguïté, "Nous irons battre les ennemis de l'Amérique", il ordonnait le lancement de missiles de drones Predator sur deux cibles dans le Waziristan dans lequel 22 personnes ont trouvé la mort. Il a averti le public américain qu'il y aura une augmentation des pertes militaires américaines du fait de l'intensification des actions en Afghanistan et au Pakistan. Les forces militaires américaines vont doubler pour passer à 60 000 soldats.

Pour Obama, confirmer son engagement dans les bases militaires de l'impérialisme américain au début de son règne est un avertissement pour le reste du monde. Bien qu'il ait parlé de changement dans sa campagne, il est clairement dans la continuité guerrière du régime de Bush. L'Amérique continuera à user de son pouvoir militaire pour défendre ses intérêts.

A cet égard, la seule chose, qui rend les Etats-Unis exceptionnels, c'est l'ampleur avec laquelle ils peuvent agir. Chaque Etat capitaliste a recourt à la force pour défendre les intérêts de sa classe dirigeante. Qu'il s'agisse de l'Iran ou de la Corée du Nord qui développent des missiles, de la Chine qui construit un porte-avions, de l'armée sri-lankaise qui balaye le nord du pays ou de l'une des nombreuses factions en lutte contre la République démocratique du Congo, comme le Soudan ou la Somalie, le capitalisme, c'est la guerre.

Car (6 février)

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